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Le Ring de Valentin Schwarz à Bayreuth : maudit soit cet Anneau ?

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Bayreuth. Festspielhaus. 26-VII-2023. Richard Wagner (1813-1883) : Das Rheingold, opéra en un acte et quatre tableaux sur un poème du compositeur. Mise en scène : Valentin Schwarz. Décors : Andrea Cozzi. Costumes : Andy Besuch. Lumières : Reinhard Traub. Vidéo : Luis August Krawen. Dramaturgie : Konrad Kuhn. Avec : Tomasz Konieczny, basse (Wotan) ; Christa Mayer, mezzo-soprano (Fricka) ; Daniel Kirch, ténor (Loge) ; Ólafur Sigurdarson, basse (Alberich) ; Arnold Bezuyen, ténor (Mime) ; Raimund Nolte, baryton-basse (Donner) ; Attilio Glaser, ténor (Froh) ; Hailey Clark, soprano (Freia) ; Okka von der Damerau, mezzo-soprano (Erda) ; Jens-Erik Aasbø, basse (Fasolt) ; Tobias Kehrer, basse (Fafner) ; Evelin Novak, soprano (Woglinde) ; Stephanie Houtzeel, mezzo-soprano (Wellgunde) ; Simone Schröder, mezzo-soprano (Floßhilde) ; Orchestre du Festival de Bayreuth, direction : Pietari Inkinen

Bayreuth. Festspielhaus. 27-VII-2023. Richard Wagner (1813-1883) : Die Walküre, opéra en trois actes sur un poème du compositeur. Mise en scène : Valentin Schwarz. Décors : Andrea Cozzi. Costumes : Andy Besuch. Lumières : Reinhard Traub. Dramaturgie : Konrad Kuhn. Avec : Klaus Florian Vogt, ténor (Siegmund) ; Elisabeth Teige, soprano (Sieglinde) ; Georg Zeppenfeld, basse (Hunding) ; Tomasz Konieczny, basse (Wotan) ; Catherine Forster, soprano (Brünnhilde) ; Christa Mayer, mezzo-soprano (Fricka, Schwertleite) ; Kelly God, soprano (Gerhilde) ; Brit-Tone Müllertz, soprano (Ortlinde) ; Daniela Köhler, soprano (Helmwige) ; Stephanie Houtzeel, mezzo-soprano (Siegrune) ; Claire Barnett-Jones, mezzo-soprano (Waltraute) Marie Henriette Reinhold, mezzo-soprano (Grimgerde) ;Simone Schröder, mezzo-soprano (Rossweisse). Orchestre du Festival de Bayreuth, direction : Pietari Inkinen

Bayreuth. Festspielhaus. 29-VII-2023. Richard Wagner (1813-1883) : Siegfried, opéra en trois actes sur un poème du compositeur. Mise en scène : Valentin Schwarz. Décors : Andrea Cozzi. Costumes : Andy Besuch. Lumières : Reinhard Traub. Dramaturgie : Konrad Kuhn. Avec : Andreas Schager, ténor (Siegfried) ; Arnold Bezuyen, ténor (Mime) ; Tomasz Konieczny, basse (Der Wanderer) ; Olafur Sigurdarson, basse (Alberich) ; Tobias Kehrer, basse (Fafner) ; Okka von der Damerau, mezzo-soprano (Erda) ; Daniela Köhler, soprano (Brünnhilde) ; Alexandra Steiner, soprano (Waldvogel). Orchestre du Festival de Bayreuth, direction : Pietari Inkinen

Bayreuth. Festspielhaus. 31-VII-2023. Richard Wagner (1813-1883) : Götterdämmerung, opéra en un prologue et trois actes sur un poème du compositeur. Mise en scène : Valentin Schwarz. Décors : Andrea Cozzi. Costumes : Andy Besuch. Lumières : Reinhard Traub. Vidéo : Luis August Krawen. Dramaturgie : Konrad Kuhn. Avec : Andreas Schager, ténor (Siegfried); Catherine Forster, soprano (Brünnhilde) ; Michael Kupfer-Radecky, baryton (Gunther) ; Olafur Sigurdarson, basse (Alberich) ; Mika Kares, basse (Hagen) ; Aile Asszonyi, soprano (Gutrune) ; Christa Mayer, mezzo-soprano (Waltraute) ; Okka von der Damerau, mezzo-soprana (Première Norne) ; Claire Barnett-Jones, mezzo-soprano (Deuxième Norne) ; Kelly God, soprano (Troisième Norne) ; Evelin Novak, soprano (Woglinde) ; Stephanie Houtzeel, mezzo-soprano (Wellgunde) ; Simone Schröder, mezzo-soprano (Floßhilde) ; Igor Schwab, Grane. Chœur du Festival de Bayreuth (Chef de chœur : Eberhard Friedrich), Orchestre du Festival de Bayreuth, direction : Pietari Inkinen

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Globalement mal reçu par la presse comme par nombre des spectateurs à sa création en 2022, le Ring mis en scène par Valentin Schwarz, encore accueilli, cette année, par d'interminables huées provenant des deux-tiers du Festspielhaus, aura passionné plus d'un festivalier. 

Pas de lance, pas d'arc-en-ciel, pas de tas d'or sur Freia, pas de coup de marteau de Donner, pas d'épée, pas de Rocher des Walkyries, pas d'Enchantement du feu, pas de forêt, pas de dragon, pas de Terre qui s'ouvre, pas de traversée du feu, pas de bûcher élevé jusqu'aux cieux pour mettre en pièce ces incontournables de la saga wagnérienne. Mais surtout, enjeu d'une action entièrement sise dans le Walhalla : un enfant à la place de l'Or du Rhin !

Ce sale gosse d'Or du Rhin

Tout commence dans une piscine. Comme chez Castorf. Pas de quoi fouetter un wagnérien, théoriquement prêt à tout (Kinder! Macht Neues! avait encouragé Wagner). C'est dans cette eau-là que Schwarz lance d'intrigants petits cailloux, avec un sens du suspense à bas bruit assez malicieux : on ne comprend effectivement pas tout immédiatement jusqu'au moment où d'autres petits cailloux explicatifs viennent révéler la pensée très personnelle de Valentin Schwarz, l'esthétisme des décors d'Andrea Cozzi faisant le reste.

L'Or du Rhin est donc un enfant. Comme les huit fillettes veillées par leurs trois nounous sont les filles de Wotan. Ce garnement en polo jaune, visiblement mal élevé, est celui d'Alberich. Wotan et Alberich sont des jumeaux qui ont bien grandi depuis la vidéo intra-utérine qui montrait le fœtus de celui-ci crevant déjà l'œil de celui-là.

Après des décennies d'épopée cosmique, et après cinq années d'épopée historique (le Ring, chahuté jusqu'à la dernière, de Castorf), celui de Schwarz est une épopée familiale. Même si d'aucuns maintiendront que le Ring ce n'est pas que cela, le Ring c'est aussi cela. Et, sur ce plan, Schwarz nous embarque, avec un sens de la narration qui, même parfois retors ou quasi-autistique (le mythe échoit aux seules épaules d'une fascinante pyramide lumineuse passée de mains en mains), vaut le détour, dans un Walhalla dont les intérieurs et dépendances (salon, bibliothèque, nurserie, chambres d'enfants, conciergerie…), vus sous des angles différents, indiquent, dès le début, que les dieux de 2023 ne sont déjà plus, comme ceux de jadis, des SDF en attente d'un toit. Bienvenue chez les dieux, pardon : les nantis du monde !

On aurait aimé que Valentin Schwarz apparaisse aux saluts dès le Prologue de son Ring, pour savoir à qui s'adressaient les acclamations saluant ce Rheingold An II. Sans aucun doute à l'équipe vocale : impressionne de sa voix noire et impeccablement projetée au-delà de l'allemand parfois brumeux de son Wotan ; Ólafur Sigurdarson allonge la lignée des Alberich de légende, le Mime d' celui des Mime parfaitement horripilants ; Daniel Kirch est un Loge impeccablement sinueux ; la Fricka de fait tout pour faire oublier l'âge que sa Fricka n'a pas ; revus en architectes, les géants sont forcément humains dans ce nouveau contexte, la voix du Fasolt amoureux de Jens-Erik Aasbø se démarquant comme il se doit, de celle, plus ténébreuse de ; Okka von der Dammerau, un cosmos à elle seule, prophétise déjà sa profonde Erda de Siegfried ; tous les autres ( en Froh, en Donner, Hailey Clark en Freia) ainsi qu'un trio d'ondines réappareillées (Evelin Nova, ), quoiqu'un brin dépareillées vocalement, autour de l'experte Wellgunde de Stéphanie Houtzeel, appelant peu de réserves. Et tout aussi certainement à la direction transparente (superbe ligne des violons sur Heda! Heda, Hedo!) de , le chef finlandais s'annonçant déjà comme l'étai précieux de ce Ring à sauver des eaux noires de 2022, qui, rappelons-le, avaient vu la maladie imposer in extremis Cornelius Meister en maestro.

La Walkyrie : divorce à l'allemande

Hunding, tout à trac concierge, jardinier ou garde-chasse du Walhalla, en occupe un des communs. Un arbre vient de fracasser la verrière de sa véranda. Sieglinde est enceinte : pilule wagnérienne difficile à faire avaler, mais moins amère que celle qui, à l'Acte II, révélera que l'enfant en gestation est en fait de Wotan : « une idée de malade », entend-on aux abords du Festspielhaus, mais, à y réfléchir, parfaitement logique quand l'on considère la psyché wotanienne de reconquête à tout prix. Déplorons cependant, dans un contexte scénique aussi classieux, l'entorse esthétique de la petite culotte rose de Sieglinde, toujours abaissée jusqu'aux chevilles au moment de sa fuite avec Brünnhilde. Cette Walkyrie, dont le deuxième Acte s'ouvre autour du cercueil de Freia suicidée dans la foulée du meurtre de Fasolt, serait presque classique, n'était son troisième. D'abord ses Cougars-Walkyries folles de leur image : chirurgie esthétique pour toutes, y compris Brünnhilde, contrainte à son tour plus loin de se faire refaire le visage (une idée providentielle puisque la Brünnhilde de Siegfried sera confiée à une autre chanteuse). Le bébé de Sieglinde est déjà né, choyé par un Grane incarné par un homme (à queue de cheval bien évidemment). Quant au très attendu Enchantement du feu, il est réduit à la peau de chagrin d'une scène de divorce entre Wotan et Fricka autour d'une simple bougie : frustrant mais logique.

souffle le chaud et le froid avec son Wotan impressionnant de projection aux moments d'emportement mais un peu désarmé au moment des Adieux : le mezza voce sur le fil est-il voulu ou traduit-il une fatigue voire un malaise dans le haut du registre ? redonne en majesté (des Hojo to ho ! parfaitement dardés) sa Brünnhilde castorfienne. , comme elle l'a fait la veille dans Tannhäuser, hisse sa Sieglinde ample et intense à la hauteur de celle de sa compatriote Lise Davidsen, en compagnie du Siegmund en tous points rayonnant de . Basse tranquille et chaleureuse, Georg Zeppenfeld serait presque un Hunding humain. sort la tête haute d'une confrontation musclée avec Wotan où largeur et puissance du timbre l'emportent cette fois sur la couleur. Les huit Walkyries sont plus hétérogènes. continue de captiver jusqu'au dernier accord de cette première journée dont l'étrange finale aiguise l'impatience de la suite.

Siegfried : la fin de l'enfance

Le premier acte, avec son Mime installé dans la maison inhabitée de Hunding, est peu gratifiant. Le castelet de marionnettes ouvert dans un de ses murs indique que Mime a bercé de contes à dormir debout l'enfance de Siegfried. La forge de l'épée (tour à tour un revolver, une béquille, une lame) va consacrer la chute des illusions. L'idée est plus forte que sa réalisation, l'éducation sexuelle de l'enfant de Sieglinde sous les yeux du spectateur restant assez sordide : dépliant d'images érotiques brandi par Mime et, pis, masturbation en cinq secondes chrono de Siegfried contre une cloison. Fort heureusement, l'Acte II, peut-être le sommet de ce Ring, balaie cette déception : Fafner agonisant, mais libidineux avec son infirmière (l'Oiseau de la forêt) devant le feu de bois allumé dans son salon, est occis d'un coup de déambulateur malmené par Siegfried qui l'achève à l'oreiller avec l'aide du sale gosse en jaune de L'Or du Rhin. Ce dernier est bien monté en graine, dans le genre allergique au genre humain. Passant de l'amour de Fafner à celui de Siegfried, il fera sa crise de jalousie au moment où celui-ci le délaissera, sous les yeux d'un Grane dont la crinière blanchit déjà, pour Brünnhilde dont le visage couvert de bandelettes sera révélé par son sauveur.

« Sie hört mich nicht », chanté à ce moment stratégique par un tout juste sorti de sa magnifique incarnation berlinoise avec Tcherniakov, fait se plier la salle tant son Siegfried est claironnant et bondissant. Toutes cordes dehors et malgré un Jetzt en échappée libre au moment de la traversée du feu (heu… du salon), Schager quitte ce Siegfried comme il y est entré, en pleine santé ! aborde Brünnhilde avec une sérénité tranquille, Ewig war Ich, ewig bin Ich étant un des plus chantés piano jamais entendus. L'Alberich de Sigurdarson, le Mime de Bezuyen, le Fafner de sont toujours extrêmement présents. aussi, qui trouve dans le Wanderer matière à son meilleur Wotan. Seul l'Oiseau de la forêt d'Alexandra Steiner, appliqué à faire toute ses notes, n'aura pu lisser tout à fait sous les rémiges un duvet un peu vieilli. Cette deuxième journée convient tout particulièrement à Pietari Iinkinen, avec son grandiose Prélude du III et son Acte II annonciateur des prodiges sibeliens d'En Saga.

Le Crépuscule des dieux : le fond de la piscine

Réputé insauvable, ce Crépuscule aura lui aussi captivé. Son Prologue commence comme un cauchemar à dormir debout raconté par des Nornes parfaitement flippantes (leur trio se voit déséquilibré par l'usure vocale de la Troisième) à la fille de Siegfried et Brünnhilde, et se poursuit en scène de ménage : Forster et Schager sont toujours en pleine forme, comme en témoigne l'initiative confraternelle de ce dernier qui, aux saluts, et bien qu'ayant enchaîné, sur trois jours consécutifs, Parsifal et les deux Siegfried, soulève de ses deux bras sa partenaire, aussi amusée que sidérée par autant d'énergie virile. Notons l'heureuse coïncidence de la dramaturgie schwarzienne qui fait s'écouler huit années entre Siegfried et Crépuscule, et réapparaître en toute logique (les époux ayant pris de la bouteille entre-temps) la Brünnhilde de Forster. Le Walhalla abandonné, ripoliné, est relooké en galerie contemporaine, sous les yeux du spectateur, par ses nouveaux occupants, des Gibischungen (un peu banals , ) amateurs d'arts premiers : une domesticité toujours aux ordres extirpe de cartons boucliers, lances, casques, moitié de destrier… bref tout l'antique bestiaire wagnérien, soigneusement évité jusque là par Schwarz. Le deuxième acte avec son « bal masqué » en noir et rouge sous la Lune (des masques de Wotan en guise de « loups ») et la formidable bouffée chorale préparée par Eberhard Friedrich, frapperait par son grand pouvoir esthétique, n'était la vulgarité crasse de sa conclusion : après la culotte de Sieglinde, l'onanisme de Siegfried, voici la sodomisation de Gutrune ! Trois fautes de goûts que l'approximatif de la direction d'acteurs rend vraiment indigestes. Tout se finit, comme il se doit, cycliquement : cette fois au fond de la piscine du premier tableau de cette Tétralogie. Après la mort de Hagen (le sale gosse de L'Or du Rhin a encore grandi), incarné par un Mika Kares aussi noir dans le grave que tendu dans l'aigu, après que Wotan (tué au troisième Acte de Siegfried par le jeune Hagen) dont le cadavre pend longuement devant des barres de néons éblouissants, semble avoir été repêché de l'eau, apparaît alors, au fond de la piscine, un nouveau duo de fœtus avertissant qu'une autre saga familiale, peut-être aussi chaotique, est déjà en gestation.

À Bayreuth, on se parle généralement beaucoup. Malgré ses zones d'ombre (comme dans toutes les familles ?), ce Ring très pensé (micro-retouché prétendent d'aucuns), a fait dialoguer les festivaliers de 2023. D'un accès narratif moins immédiat que le Tannhäuser de Kratzer, il reste d'un abord plus aisé que le Ring de Castorf, certes grandiose, mais transbahuté aux quatre coins de la planète, et lesté de conséquentes références autant historiques que personnelles. Le SchwarzRing a beaucoup d'atouts pour embarquer ou à tout le moins intriguer le wagnérien. Ce dernier, réputé pour connaître son Anneau du Nibelung par cœur (toujours pas de surtitres au Festspielhaus), devrait rendre les armes devant ce travail, mesuré en décennies, qui lui révèle une énième facette du grand œuvre de son idole.

Pour en étayer le concept, le programme consacré au SchwarzRing aligne plusieurs images d'enfants. La dernière a saisi l'un d'eux, casque sur les oreilles, devant une partition ouverte. L'enfant écoute L'Or du Rhin version Solti. Il a neuf ans. Il s'appelle Valentin Schwarz.

Crédits photographiques: © Enrico Nawrath

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Bayreuth. Festspielhaus. 26-VII-2023. Richard Wagner (1813-1883) : Das Rheingold, opéra en un acte et quatre tableaux sur un poème du compositeur. Mise en scène : Valentin Schwarz. Décors : Andrea Cozzi. Costumes : Andy Besuch. Lumières : Reinhard Traub. Vidéo : Luis August Krawen. Dramaturgie : Konrad Kuhn. Avec : Tomasz Konieczny, basse (Wotan) ; Christa Mayer, mezzo-soprano (Fricka) ; Daniel Kirch, ténor (Loge) ; Ólafur Sigurdarson, basse (Alberich) ; Arnold Bezuyen, ténor (Mime) ; Raimund Nolte, baryton-basse (Donner) ; Attilio Glaser, ténor (Froh) ; Hailey Clark, soprano (Freia) ; Okka von der Damerau, mezzo-soprano (Erda) ; Jens-Erik Aasbø, basse (Fasolt) ; Tobias Kehrer, basse (Fafner) ; Evelin Novak, soprano (Woglinde) ; Stephanie Houtzeel, mezzo-soprano (Wellgunde) ; Simone Schröder, mezzo-soprano (Floßhilde) ; Orchestre du Festival de Bayreuth, direction : Pietari Inkinen

Bayreuth. Festspielhaus. 27-VII-2023. Richard Wagner (1813-1883) : Die Walküre, opéra en trois actes sur un poème du compositeur. Mise en scène : Valentin Schwarz. Décors : Andrea Cozzi. Costumes : Andy Besuch. Lumières : Reinhard Traub. Dramaturgie : Konrad Kuhn. Avec : Klaus Florian Vogt, ténor (Siegmund) ; Elisabeth Teige, soprano (Sieglinde) ; Georg Zeppenfeld, basse (Hunding) ; Tomasz Konieczny, basse (Wotan) ; Catherine Forster, soprano (Brünnhilde) ; Christa Mayer, mezzo-soprano (Fricka, Schwertleite) ; Kelly God, soprano (Gerhilde) ; Brit-Tone Müllertz, soprano (Ortlinde) ; Daniela Köhler, soprano (Helmwige) ; Stephanie Houtzeel, mezzo-soprano (Siegrune) ; Claire Barnett-Jones, mezzo-soprano (Waltraute) Marie Henriette Reinhold, mezzo-soprano (Grimgerde) ;Simone Schröder, mezzo-soprano (Rossweisse). Orchestre du Festival de Bayreuth, direction : Pietari Inkinen

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