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Un Tosca captivant et de très grande qualité

L’opéra de Puccini regroupe tous les ingrédients nécessaires pour finir la saison en beauté

Un <i>Tosca</i> captivant et de très grande qualité
Photo Courtoisie Louise Leblanc


L’Opéra de Québec réussit année après année à présenter des œuvres de grande qualité. Ce qu’elle accomplit à nouveau avec Tosca de Puccini présenté au Grand-Théâtre de Québec.

Une histoire captivante, des voix superbes, des chanteurs convaincants dans leurs rôles, de beaux effets de mise en scène et un Orchestre symphonique de Québec qui joue avec précision la belle musicalité de cette œuvre écrite à la fin du 19e siècle. Tous les ingrédients nécessaires à une grande soirée d’opéra sont présents.

Tosca, c’est l’histoire du peintre Mario Cavaradossi qui se retrouve en détention pour avoir caché un ami, prisonnier politique, qui s’est échappé de prison.

Arrêté par les hommes du chef de police Scarpia, le peintre est torturé afin qu’il dévoile où se cache son ami Angelotti. Scarpia utilise cette situation à son avantage et met en place une terrifiante machination pour que la cantatrice Tosca, qui est amoureuse du peintre, soit forcée à devenir sa maîtresse. Une machination qui se terminera mal pour tout le monde.

La soprano Gianna Corbisiero (Floria Tosca), le ténor Thiago Arancam (Mario Cavaradossi) et le baryton James Westman (Baron Scarpia) sont plus que crédibles dans leurs rôles respectifs.

Thiago Arancam, qui avait remporté trois prix à Québec, en 2008, lors du festival Opéralia, a joué ce rôle une centaine de fois depuis. Il est à l’aise, sa voix a énormément de puissance et il livrera un frissonnant E lucevan le stelle avant son exécution.

Désinvolture

James Westman a le coffre, la stature, l’intensité et la désinvolture nécessaire pour jouer le machiavélique et sans scrupule Scarpia.

La Québécoise Gianna Corbisiero a été étincelante, samedi, lors de la première, avec une brillante interprétation de Vissi d’arte, soulignée par une salve d’applaudissements méritée.

L’OSQ, bien dirigé par le chef Giuseppe Grazioli, a offert de grands moments de musique, tout au long de la soirée, mais avec un petit plus lors de Te Deum et durant E qual via scegliete?, lorsque Tosca attaque Scarpia à la fin du deuxième acte.

L’Opéra de Québec termine sa saison d’une bien belle façon. On a déjà hâte à la prochaine avec La Flûte enchantée et La Bohème.


Tosca est présenté demain, jeudi et samedi, à 20 h, au Grand-Théâtre de Québec.


 

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