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Au Grand Théâtre, une rêverie prodigieuse et subtile

La scène du «Songe d'une nuit d'été», dont les trois actes se déploient quasi entièrement au milieu des chairs molles d'une mère nature aux forme généreuses.

C'est une Terre-Mère, une divinité chamanique. Pachamama dont les rondeurs des hanches larges et des seins lourds et à la verticale, renvoient aux bronzes de Botero. Ainsi allongée, jambes ouvertes sur une fente par laquelle tout ou presque s'engouffre et en ressort, cette silhouette totémique et moelleuse domine les planches du Grand Théâtre. Au lever de rideau, cela vous saisi et vous laisse quelque peu interloqué. Puis, le temps passe, les actes s'enchaînent et cette créature nue, qui pulse avec lenteur, devient une évidence, une figure rassurante dont les volumes gargantuesques accueillent avec bienveillance l'action et les intrigues que tissent les nombreux personnages.

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