«Ariodante» nous hante comme un rêve archaïque
A Lausanne, le spectacle total de Stefano Poda et Diego Fasolis subjugue.
D'abord, il y a la musique. Chez Georg Friedrich Haendel, elle peut facilement devenir une tapisserie élégante et mélodieuse. Evitant ce travers, Diego Fasolis empoigne l'OCL pour sculpter dans Ariodanteun condensé de sentiments bruts. La joie y est aveuglante, la cruauté grisante, la colère électrisante.