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«La Bohème», un drame dans le dépouillement

Nino Machaidze (Mimì) et Dmytro Popov (Rodolfo).

Paris dans un XIXe siècle finissant. Ses artistes en quête d'ascension et de reconnaissance; leurs menues histoires quotidiennes, faites de privations, de virées consolatrices dans les cafés de la capitale, d'histoires d'amour tâtonnantes et de drames menant au trépas. La Bohème – que Puccini définit comme un ensemble de «Scènes lyriques en quatre tableaux» – garde, avec sa trame limpide et son épilogue bouleversant, une fraîcheur qui captive avec une constance insolente grand public et lyricomanes. D'accès immédiat, intelligible de tous, l'œuvre et l'univers fantasmé qui s'y rattache offrent aussi des matériaux sensibles qui ont poussé la plupart des productions à s'orienter vers un réalisme certain, accompagné de décors illustratifs.

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