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Des gueux virevoltants griffent l'Opéra des Nations

Macheat (Benjamin Purkiss), debout sur la table de billard, avec sa petite troupe de voyous dont le jeu scénique se déploie et s'épanouit à travers des chorégraphies maîtrisées et des incarnations pleines d'engagement.

Face au public, les parallélépipèdes de cartons de tailles diverses, empilés sur toute la verticalité de la scène de l'Opéra des Nations, offrent aux mélomanes une structure imposante qu'on croit infranchissable. À ses pieds, gît un sans-abri, calfeutré dans un sac de couchage. C'est un tableau immobile auquel les spectateurs rejoignant leurs sièges, ne prêtent presque pas attention. Soudainement, une première secousse, puissante: les lumières s'éteignent, les éclairages scéniques virent aux teints crus, une sirène stridente retentit tandis qu'une troupe de voyous urbains envahit les planchers.

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